84, Charing Cross Road
C'est de qui?
Helene Hanff. Née en 1916 à Philadelphie et décédée en 1997. Elle écrivait des pièces de théâtre et des scénarios pour la télévision.
84, Charing Cross Road est son premier roman.
Ca raconte quoi?
En 1949, Helene Hanff s'adresse à la librairie Marks & Co de Londres. Un peu fauchée, elle réclame des livres d'occasions afin de satisfaire sa plus grande passion: la lecture.
Vingt ans plus tard, leur correspondance continue toujours ainsi que leur amitié.
Mon avis?
J'avais découvert ce livre sur un blog et le résumé m'avait donné envie de le lire même si je ne suis pas une grande fan des livres épistolaires.
Et au final, il ne m'a vraiment pas réconcilié avec ce genre.
Helene Hanff m'a constamment agacé avec ses réactions. Elle se permet sans arrêt de faire des réflexions sur tout et n'importe quoi: la livraison des colis, les livres, ses connaissances dans ce domaine... Autant vous dire qu'une cliente comme ça me fatiguerait bien vite.
Malgré tout, avec ses lettres elle offre souvent des produits alimentaires (pour se faire pardonner de ses leçons de morales?) qui sont, pour la plupart, difficiles de se procurer en ces temps de crise à New York.
Je n'ai pas réussi à saisir la façon dont leur relation plus intime débute. Au départ Helene parle de sa passion, de sa vie... mais la librairie se contente de garder un aspect professionnel. J'ai également trouvé les lettres souvent répétitives. La librairie qui remercie Helene pour ses présents mais qui ne parle pratiquement jamais de livres (c'est pourtant des passionnés, non?). J'en ai eu marre de lire des phrases comme: "je vous remercie pour les oeufs encore une fois...".
Non, honnêtement je n'ai pas du tout accrochée et j'ai du mal à comprendre ce qui a tant plu aux lecteurs. J'ai eu la sensation de lire la correspondance de "Madame-Tout-Le-Monde" qui n'a rien d'intéressante et qui cause un profond ennui.
(édition: Autrement Littératures, année de parution: 2001, 114 pages, photo: Kamy Pakdel)