Les Visages - Kellerman

Publié le par Linette (pseudo)

visages 2011mai Kellermann

(édition: Points, année de parution: 2011, 474 pages)

 

La plus grande oeuvre d'art jamais créée dort dans les cartons d'un appartement miteux. Ethan Muller, un galeriste new-yorkais, décide aussitôt d'exposer ces étranges tableaux, qui mêlent à un décor torturé d'innocents portraits d'enfants. Le succès est immédiat, le monde crie au génie. Mais un policier à la retraite croit reconnaître certains visages: ceux d'enfants victimes de meurtres irrésolus...

 

Ça faisait déjà plusieurs années que je n'avais pas lu de thriller et lorsque j'avais croisé le résumé de celui-ci, je dois dire que j'avais bien envie de m'y remettre. Et, oh! surprise! j'ai constaté qu'il avait remporté deux prix. De quoi se motiver sérieusement à le lire.

Et bien, malheureusement, je constate une fois de plus que prix littéraire ne veut pas forcément dire: "tu vas aimer à tous les coups".

 

Ne le cachons pas, Jesse Kellerman, en plus d'avoir une tête sympathique, écrit bien. Il possède un petit quelque chose, c'est vrai, même si, honnêtement, j'ai détesté ses dialogues à rallonges d'un ennui mortel. Si Ethan Muller a le malheur de passer dans une foule bruaynte, vous aurez le droit de lire toutes les conversations des personnes se trouvant dans son périmètre. C'est le côté que je reproche souvent aux romans américains: trop de blabla.

Mais voila, le blabla ne s'arrête pas qu'aux dialogues car ce livre ne raconte rien d'intéressant. Certes, c'est agréable de suivre ce jeune galeriste qui tombe fou amoureux des dessins d'un mec "très spécial", mais on enchaîne les chapitres en espérant avoir un peu d'action. Hors l'action ne vient jamais et le semblant de suspens ne dure qu'un instant. Alors forcément, après autant de pages ennuyeuses on se dit que la fin ne peut être que majestueuse, choquante, extra... Et bien non, on vous balance deux, trois phrases comme ça, histoire de vous mâcher le travail et de répondre aux peu de questions qui tournaient dans votre petite tête. Bref, quand je ressors d'une lecture comme ça, je n'ai qu'une impression: celle d'avoir perdu mon temps.

 

Les points négatifs: des dialogues longs et plats, très peu d'action, une fin qui laisse de marbre.

Les points positifs: l'écriture de l'auteur qui possède un petit quelque chose, le fait que ce soit un galeriste qui mène son enquête.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
C
Je vais faire ma mauvaise langue, mais qu'attendais tu d'un prix ELLE ? En règle générale, les prix sont un peu là pour te dire ce que tu dois aimer, ce que tu dois lire, ce que je déteste ! Mais<br /> evenons à notre "Visage". Effectivement, rien de transcendant, m'étant attendue à une daube j'ai été assez surprise personnellement, ça change de d'habitude. Allez, j'arrête de faire ma blasée et<br /> je repars bosser !
Répondre
L
Dommage! En général je n'apprécie pas forcément les prix littéraires, mais je dois dire que celui-ci m'avait bien plu.
Répondre
M
Acheté, mais pas encore lu. J'ai hâte de voir ce qu'il donne!
Répondre
L
<br /> <br /> J'irai lire ta chronique alors. J'espère qu'il te plaira plus qu'à moi.<br /> <br /> <br /> <br />
A
J'avais bien aimé ce polar, pour le monde de l'art, justement.
Répondre
E
Personnellement, j'avais adoré ce roman et en particulier l'intrigue, je ne me rappelle pas d'avoir été choqué par les dialogues. Dommage pour toi donc!<br /> =)
Répondre
L
<br /> <br /> Je ne suis pas trop dialogue à la base alors en plus s'ils ne racontent rien d'intéressant, j'avoue que j'ai du mal à y trouver un intérêt. ^^<br /> <br /> <br /> <br />