La Comtesse et les ombres
C'est de qui?
Carey Wallace. Elle a grandi dans une petite ville du Michigan et a exercé de nombreux métiers avant de devenir écrivaine. La Comtesse et les ombres est son premier roman.
Ça raconte quoi?
Début du XIXe siècle, dans une vallée italienne. Alors que la comtesse Carolina Fantoni s'apprête à épouser Pietro, le célibataire le plus convoité de la région, un terrible voile vient obscurcir son bonheur: elle est en train de perdre la vue. Inexorablement, son champ de vision se réduit, lui dissimulant la beauté des paysages qui lui sont si chers. Ses parents refusent de la croire, tout comme son fiancé. Seul Pellegrino Turri, inventeur excentrique et ami de longue date, la comprend. Follement épris de la comtesse, le jeune homme met au point un objet révolutionnaire: la première machine à écrire, grâce à laquelle Carolina pourra communiquer avec son entourage. Cette invention va sceller le destin de ces deux rêveurs, qui entament une correspondance secrète et dangereuse...
Librement inspiré de l'histoire de la première machine à écrire, ce roman rafraîchissant et intemporel est une ode à l'imagination et aux sens.
Mon avis?
En terminant ce livre, j'ai eu comme un gros blanc. Impossible pour moi de savoir ce que j'en pensais. Avec le recul, je peux dire qu'il n'a rien de transcendant.
Et pourtant...la couverture magnifique attire l'oeil tout de suite, ainsi que son résumé plutôt original.
Pendant toute la durée de ma lecture, j'ai cherché un détail me permettant de trouver ce roman vraiment bon mais le déclic n'est jamais arrivé. J'ai pris du plaisir à le lire, sinon je l'aurais reposé depuis un moment étant donné que je ne m'embarrasse plus des livres qui m'ennuient littéralement.
Mais voila, j'attendais quelque chose qui n'est jamais venu.
L'écriture n'avait rien d'exceptionnelle et à vrai dire, je lui reproche même de décrire platement les choses. Quant aux personnages, je n'arrive même pas à les cerner.
Carolina est un personnage qui attire la sympathie mais je n'ai pas su pourquoi, son caractère n'est jamais vraiment déterminé. Elle n'est jamais vraiment déprimée face à la cécité, semble accepter cet handicap facilement... Il n'y a pas d'évolution dans son personnage si ce n'est le fait qu'elle apprend à rêver, à s'imaginer son lac ou elle aime tant se reposer.
Pietro est à la fois égoïste et attentionné, ce qui est assez paradoxal... Bref, de plus amples détails n'auraient pas été de refus. J'avais le sentiment que l'auteure voulait me raconter une histoire, me dévoiler des faits, sans vraiment chercher à les creuser, même si parfois, elle semblait être sur la bonne piste. Je ne sais pas non plus quoi penser de cette fin, qui pour moi n'en est pas une.
Finalement, je suis assez déçue de ce roman que j'avais vraiment hâte de découvrir.
(édition: Presses de la Cité, 270 pages, année de parution: 2011)